Dès le Néolithique, l'Homme commença à récupérer pierres et minéraux à l'aspect particulier. Tandis qu'il fallait travailler le sol pour en dégager les pierres semi-précieuses ou précieuses, après chaque tempête, l'océan offrit à l'Homme une résine fossilisée tendre d'aspect jaune. Il suffit alors de la ramasser sur la plage sans efforts. Le commerce de l'ambre est très intense sur les routes commerciales qui unissent le nord de l'Europe avec le bassin méditerranéen.
L'ambre est une pierre particulière, capable de brûler, d'attirer de petits objets après frottements. Ces propriétés physiques particulières lui valurent plusieurs noms "Bernstein" signifiant "qui brûle" dans les pays germaniques, "électron" chez les Grecs...
La pierre ambre fut souvent liée à la jeunesse éternelle. Chez les Romains, les femmes portaient des bracelets d'ambre pour conserver leur jeunesse.
Pour les Celtes, l'ambre était considéré comme des larmes de dieux. Ce sont celles d'Apollo, banni de l'Olympe, qui aurait répandu des larmes d'ambre sur Terre.
Dans la mythologie grecque, l'ambre provient de la résine des peupliers. Selon la légende, c'est le fils d'Hélios le soleil qui aurait tenté de conduire le char de son père. Ayant failli de par son manque d'expériences, Zeus n'eut d'autres choix que de le foudroyer pour l'arrêter et empêcher que l'Univers s'embrase. Les filles d'Hélios ne cessèrent de pleurer la mort de leur frère, et leurs larmes se transformèrent en ambre.