Étymologiquement, la pierre chrysocolle vient des mots grecs ''chrysos'' signifiant ''or'' et ''kolla'' signifiant ''colle''. Ainsi, le nom de chrysocolle signifie "colle d'or", tel qu'il est utilisé depuis l'antiquité dans l'art de l'orfèvrerie. Un livre scientifique et médical égyptien, contient des recettes pour souder l'or. La base de chrysocolle était chauffée avec un agent réducteur pour produire du cuivre, qui se liait à l'or. Cette pierre est connue depuis l'antiquité et a été découverte par Théophraste de Grèce en 315 av. décrite puis utilisée principalement pour la soudure de l'or. La chrysocolle est parfois confondue avec la turquoise, mais son aspect est plus détaillé et nuancé.
Dans l'Égypte ancienne, ces derniers avaient pour habitude de porter la chrysocolle sous forme d'amulettes pour apporter calme et tranquillité. La reine Cléopâtre portait toujours sur elle de la chrysocolle pour apaiser sa colère. Les Égyptiens l'utilisaient également pour ses vertus protectrices, en plaçant de la chrysocolle dans les tombeaux égyptiens, pour les protéger dans leur voyage vers l'au-delà. À cette époque, les pierres de chrysocolle étaient aussi utilisées pour accélérer la cicatrisation des plaies. Elles étaient mélangées à des décoctions de baumes cicatrisants pour soulager la douleur.
Au Moyen Âge, la chrysocolle était surtout utilisée pour ses propriétés médicinales. On croyait qu'il pouvait guérir les ulcères et les brûlures d'estomac. La chrysocolle était broyée en poudre et utilisée comme pigment dans la peinture à la Renaissance. Ce n'est qu'au XIXe siècle que les Sud-Américains ont commencé à utiliser la chrysocolle pour confectionner des bijoux, notamment des parures en or sertis de chrysocolle. Dans leur culture, le chrysocolle représente le pouvoir de l'eau et le lien sacré avec la nature. Dans les traditions chinoises, la chrysocolle servait de réceptacle des desseins divins.